La finance islamique va concurrencer à court terme les crédits-fournisseurs et à moyen terme les organismes de crédit. En refusant de ne pas en tenir compte, ces établissements traditionnels prennent un risque inacceptable.
Le produit répond à besoin clientèle : « j’ai besoin d’investir dans du matériel, alors que mon banquier prenne 5% à la source ou que je donne l’équivalent en euro à la banque islamique une fois que j’aurais réalisé plus de CA grâce à cet achat, c’est pareil » (H.G – gérant d’un commerce à Paris).
Pourtant, les barons de la banque n’y croient pas : « ils n’ont pas le niveau et nos clients ne les prennent pas au sérieux » (N.H – un cabinet parisien).
Alors qu’en ces temps de crise les entrepreneurs luttent pour leur survie, les intouchables n’y croient pas. Ceux qui l’anticipent suivent un Master à Strasbourg…
Patrick Marchant