Les yeux pas vraiment en face des trous, arrivant de Erevan via Vienne, je vous livre quelques parcelles de ma bonne humeur après la lecture du « Black Bazar » d’Alain Mabanckou.
A coup de scènes nerveuses qui s’enfilent comme de magnifiques perles, l’auteur d’origine Congolaise, campe une sorte d’Afrique à Paris faIte de personnages, de lieux et d’un quotidien dessiné avec générosité, précision et rythme. C’est assez formidable d’aller vers Château-Rouge, de rencontrer « l’Arabe du coin » ou de découvrir Monsieur Hippocrate en compagnie d’Alain Mabanckou. Le monde du « Black Bazar » évoque tout à la fois l’Afrique et Paris, l’Afrique à Paris comme la France et l’Afrique. Un monde parfois exubérant peint avec humanité. Dans ce bouquin il y a de la vie, de l’amour, des contradictions et des palabres. Comme on le dit parfois devant la machine à café à un collègue sympathique mais à qui on n’a plus assez de tonus pour argumenter, vous pouvez me croire ce roman de Mabanckou est …. Je cherche le mot, « sympa ». Il est donc plus que recommandable. Désolé, mais je suis ce matin un peu à l’ouest. C’était donc aujourd’hui du « vite fait ».
- Alain Mabanckou, « Black bazar », Le Seuil, 18 euros.
Lyon, le 10 avril 2009