La majorité des glaciologues qui observent les plates-formes de la zone Wilkins attribuent la dernière dislocation au changement climatique en cours, alors que jusqu’au début des années 1990 la zone était encore saine, avec seulement quelques fissures, or dans la péninsule antarctique la température atmosphérique a crû de 2,5 degrés Celsius depuis les années 1950.
Bien qu’attachés aux glaces du « continent blanc », ces plates-formes flottent sur l’océan, ce qui fait que leur dislocation n’entraîne pas, en tant que telle, une hausse du niveau moyen des mers, cependant, elles jouent un rôle d’arc-boutant et ralentissent la glissade des glaciers continentaux dans l’océan.
La plaque Wilkins, en se disloquant, à donné naissance à une série d’icebergs qui flottent désormais librement sur l’océan et dont il convient de suivre la progression.