Il a réussi en trois colonnes à me réconcilier avec l’Europe au point que j’ai presque envie de supprimer mon billet d’hier.
C’est pourtant simple. Je ne savais pas pour quoi voter. Je me posais la question à l’envers. Il ne s’agit pas de savoir pour quoi voter. C’est pourtant simple. Il faut voter contre le libéralisme, contre Marcel Barroso (j’ai oublié son prénom, je me demande si je mérite vraiment ma place dans le Miko). Ce qui veut dire voter pour une autre Europe, plus sociale, plus environnementale et, si possible, un peu plus pornographique sans sombrer, comme certains, dans la gérontophilie.
Passé ce stade, dans le métro, il ne me restait qu’une étape à franchir. Trouver pour qui voter. J’avais le choix entre Besancenot et Dupont-Aignan. Ca ne me plaisait pas trop. J’ai donc relu l’interview de Cambadélis.
J’ai trouvé pour qui voter : le Parti Socialiste.
La campagne est partie.