Miyazaki, ce sont des univers mignons, poétiques et créatifs. De très bons films d’animation qui font rêver, amusent ou attristent. Sa dernière réalisation, Ponyo sur la falaise, m’a toutefois quelque peu déçue.
Note :
En jouant au bord de l’eau, Sosuke, petit garçon de cinq ans, recueille un jour un mignon poisson rouge. A son contact, Ponyo, tel que Sosuke la baptise, prend des traits humains et parvient à communiquer. Mais Ponyo est poursuivie par un magicien qui veut la capturer.
Voilà une jolie histoire, bien narrée avec de bonnes idées de détails et de dessins (personnages en 3-D sur fond de dessins), des couleurs franches, de l’humour et un peu d’émotion. Pourtant, Ponyo sur la falaise m’est apparu terriblement enfantin. Quand on est habituée aux films d’animation des studios comme Dreamworks ou Pixar, remplis d’humour et de références à d’autres films, on trouve le dernier Miyazaki un peu niais. Beau certes. Mais plus facile à apprécier quand on est gamin.