Mercredi dernier commençait l’exposition Tati à la Cinémathèque française, mais c’est le 7 avril que je l’ai découverte lors d’une visite blogueurs où une quinzaine de grands amateurs de musées et de cinéma se sont retrouvés à midi pour découvrir l’univers passionnant et dévorant de Jacques Tati.
Tout a commencé par un accueil chaleureux de l’équipe de la Cinémathèque : responsable des publics, responsable web, scénographe, conservateur se sont attablés au cœur de la nouvelle cafétéria avec nous pour écouter le discours on ne peut plus agréable et amical du directeur Serge Toubiana, rappelons le, blogueur lui-même !
Puis direction le 5e étage où, dès l’ascenseur, l’expérience Tati commence ! Le hulot est là, il est partout, il nous entoure, nous guide ; plan déluré, son, musique, goulet, tout est là pour nous plonger dans cet univers étrange et passionnant.
Trois écoles d’art se sont associées à la Cinémathèque pour monter cette exposition, apporter originalité et savoir faire. L’exposition commence à la sortie de l’ascenseur sur une œuvre originale d’un jeune artiste où toucher est permit ! Ensuite, on ne touche plus et on suit consciencieusement les flèches au sol.
L’exposition s’anime autour d’une multitude de reconstitution de passages de films, d’œuvres originales inspirées des films, de mises en scène promenant le visiteur de film en film, d’univers en univers. On se prend vite au jeu, même si les références vous manquent, on comprend l’essentiel et la visite devient très vite une expérience plutôt qu’une exposition comme on en a l’habitude. L’expérience hulotte, voici ce que la Cinémathèque nous fait vivre le temps d’une visite !
Je dois aussi vous dire que vivre l’exposition à travers les yeux des conservateurs, Macha Makeïeff et Stéphane Goudet, permet évidemment de comprendre et de percevoir des détails d’exception.
Quelques photos pour les plus curieux :