Rencontre ::

Publié le 10 avril 2009 par Adelap @adelap10


C'est en passant devant les vitrines de la boutique homme d'Agnès b. rue du jour dans le 1er,
que je me suis souvenue de
Malick Sidibé
C'était en juin 1996, je terminais mon stage de fin d'études
aux ÉDITIONS Revue Noire (Art Contemporain Africain).
Je finalisais le catalogue pour l'exposition "Suite Africaine" au couvent des cordeliers.

Malick Sidibé était là chaque jour, je l'observais, toujours accompagné de son Rolleiflex.
J'étais déjà très impressionnée par les rencontres d'artistes!!
Malick Sidibé est né en 1936. C'est en 1962, qu'il ouvre son propre studio dans le quartier très vivant de Bagadadji au Mali, tout en continuant ses reportages, sur sa bicyclette, sur les jeunes et leurs loisirs : les soirées, les surprises-parties, les noces, les fêtes où l'on danse.

Travailler à la Revue Noire avec Pascal Martin Saint Léon et Jean Loup Pivin, c'est s'occuper du Design Graphique de la Revue Noire Spécial Mode. Au sommaire de cette très belle revue trimestrielle : la renaissance du style Africain, la Sape On The Soul avec le très branché Xuly Bët, les coiffures, les tissus et tous les créateurs de l'époque Katoucha, Alphadi, Oswald Boateng…La Revue Noire, aujourd'hui disparue, était destinée aux conservateurs, aux galeristes, aux pros et aux amateurs. Sa méthode : montrer la création, plus que d'en parler. Elle laissait donc toute la place à l'image et aux sens. Chaque numéro présentait une enquête sur un pays (ses arts visuels, son design, sa mode, son architecture, sa littérature, sa musique et ses arts culinaires) ou un thème (african photo, arts vivants, danse, african cuisine…).
Le stage fini, j'ai eu la chance de pouvoir continuer à y travailler pendant plusieurs mois :
La Revue Noire Canada, Ethiopie, des livres Sony Labou Tansi, Rotimi Fani-Kayodé…
présentés ici pour le mémoire de fin de stage!

Un peu plus loin :
Malick Sidibé
sud planete
"Xuly Bët (« Tu veux ma photo ? » en wolof) est une mise en garde lancée à tous les voyeurs. Un style urbain, jeune « branché » où le corps est moulé, adulé. Des matières synthétiques parfois teintes à la main au Sénégal, de la dentelle, de la fausse fourrure, des tee-shirts aux slogans provocateurs et toujours le fil rouge apparent pour suivre la trace d'une femme extravagante qui s'affiche sans complexe. Lamine Kouyaté, né en 1962 au Mali, de mère sénégalaise et de père malien. Architecte de formation, il lance la marque Xuly Bët en 1989Vit et travaille à Paris. Élu meilleur styliste de l'année à Paris en 1996."
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Mon métier de GRAPHISTE, c'est comme ça que je l'aime : IMPRIMÉ!
tout ce qui touche au livre, l'Édition, l'image imprimée, la mise en page…
Le graphisme s'est beaucoup développé dans notre société où la communication par l'image est devenue primordiale. Le graphisme, c'est l'art de réaliser des projets visuels…