Censurer et contrôler l'enseignement ? Inacceptable
Publié le 09 avril 2009 par Actualitté
Le poème de Carol Ann
Duffy avait gravement choqué l'opinion publique au point que des plaintes émanant de parents d'élèves avaient souhaité que le texte soit scolairement banni. «
Ajourd'hui, je vais tuer quelque chose. Tout. J'en ai assez d'être ignoré et aujourd'hui, Je vais jouer à Dieu... » Les premières lignes font trembler, certes... mais le texte date de 1980.
La pression exercée par les enseignants aura finalement rendu raison non seulement à la liberté d'expression, mais surtout au droit légitime d'enseigner paisiblement en classe. Au cours d'une conférence annuelle, l'Association of Teachers and Lecturers (ATL) a voté pour que soit réhabilité le texte de Carol.
En outre, une motion est également passée pour inciter à «
faire tout ce qui est en leur pouvoir afin d'empêcher qu'aucune censure de gouvernement ne s'exerce sur des textes ni ne dicte autocratiquement ce qui doit être étudié dans une école. »
Pour Teresa Dawes, professeure dans le Berkshire, il est fondamental que les jeunes reçoivent dans leur scolarité l'occasion de réfléchir d'une manière critique sur des sujets difficiles, mais importants. «
L'idée qu'un politicien puisse déterminer quelles parties de l'histoire ou des sciences doivent être enseignés ou occultés aux enfants ou les livres qu'il ne faut pas ouvrir, est une idée refroidissante et effrayante. »