Alban Biaussat nous fait découvrir son projet photographique, politique et esthétique, la ligne verte.
Elle fait référence à la ligne de démarcation datant de l’armistice de 1949 entre Israël et certains des pays arabes voisins (Syrie, Jordanie, et Égypte). Lors des négociations, une encre verte a été utilisée pour tirer la ligne sur la carte. Elle est controversée, contestée par ceux qui préféreraient redéfinir des frontières en départageant populations et cultures selon leur présence géographique plutôt que selon les cadres juridiques existants.
Mont Gilboa (Israël / Cisjordanie - Nord)
La Ligne verte sur la barrière, Um El Fahm (Israël / Cisjordanie - Nord-Ouest)
Boucher à Barta’a East (Israël / Cisjordanie - Nord-Ouest)
Vue de la Mer Morte depuis Metsokei Dragot (Israël / Cisjordanie - Sud-Est)
‘Il s’agit d’offrir aux regards le paysage actuel d’une possible
séparation politique, là où ce fut déjà le cas par le passé, et
d’améliorer au passage la compréhension des enjeux et implications
d’une telle perspective. Il s’agit également de se remémorer la couleur
de la Ligne, “branchée” en toutes saisons, ses formes vagues et
artificielles aux quatre coins de cette Terre qu’elle entend séparer.
L’objectif est d’encourager l’émergence de réflexion critique et de
doute, qui permettent d’entrouvrir la porte à des alternatives
constructives.’
The Green(er) Side of the Line : La Linea Verde, exposition à l’Alliance Française à Mexico, Centro Polanco (22 Avril au 1er Juin 2009).
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