Ces amendements visaient l'un à étendre le travail dominical aux zones et communes touristiques, l'autre à un "périmètre d'usage de consommation exceptionnel" dans Paris, Lyon et Marseille reprenant de façon insidieuse le texte porté par le député Richard Maillé.
Richard Maillé qui rappelons le est Le premier questeur de l'Assemblée Nationale et s'est distingué en menant bataille pour
- Le maintien du régime spécial de retraite des parlementaires.
- La suppression de L'ISF (ci-dessous)
Pourquoi ne pas supprimer l'ISF
par ContribuablesAssocies
Et a fait créer la vidéo de propagande sur réaliste (ci-dessous)
Plan de Campagne
envoyé par Richard-MALLIE
En bref un humaniste commercial et un parangon du modèle social français !!!
Et bien, contrairement aux mauvaises habitudes, l'hémicycle était particulièrement garni et les débats ont été passionnés.
Si le groupe UMP ne rencontre aucun problème à l'Assemblée Nationale pour faire passer ses textes et réformes, ce n'est plus le cas au Sénat où il a perdu la majorité absolue lors du renouvellement sénatorial de septembre. Il n'en reste pas moins qu'on ne s'explique toujours pas pourquoi ce sont deux élus centristes qui étaient porteurs des ces amendements alors que le chef de file des députés Nouveau Centre, François Sauvadet qui avait manifesté son désaccord avec le texte présenté à l'Assemblée a continué à faire part de son hostilité a ce nouvel aménagement du code du travail.
Hervé Maurey et Yves Pozzo di Borgo ont, dans la tourmente renoncé à leurs amendements qui visaient à étendre le travail du dimanche, sous les feux croisés de la gauche et du gouvernement. Il est à noter qu'hormis les auteurs des amendements et Philippe Dominati (UMP, Paris) qui avait déposé des sous-amendements, aucun sénateur de la majorité ne s'est exprimé, ce qui prouve l'embarras général de ceux-ci.
Le retour de la proposition de loi du député UMP Richard Maillié devra donc encore attendre et pourquoi pas, si les salariés, leurs représentants syndicaux et les élus de gauche se mobilisent passer aux oubliettes. N'en déplaise au Président de la République pour qui il s'agit d'un engagement de campagne qui, contrairement au pouvoir d'achat, reste un objectif prioritaire.
Source et crédits
AFP/Google
DailyMotion
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