Tandis que l’usage du téléphone mobile fait parti du quotidien des parisiens et que la ville compte plus de 2000 antennes relais, elle demande au gouvernement que les normes nationales d’exposition soient reconsidérées, notamment dans les zones denses alors qu’en 2003 la ville s’est doté d’une charte qui fixe déjà un seuil d’exposition inférieur à celui prévu au niveau national.
Cette demande, inspirée d’un vœu émis par l’un des groupes politiques représenté au Conseil municipal au nom du principe de précaution, prépare la rencontre qui aura lieu le 23 avril prochain entre l’Etat, les opérateurs de téléphonie mobile et diverses associations dans l’espoir de clarifier, dans l’état actuel des connaissances scientifiques, les risques inhérents aux antennes et à la téléphonie mobile en général.
Quoi qu’il en soit, à voir la population user de la téléphonie mobile, il semble tout à fait improbable de pouvoir en restreindre l’usage en ce XXIe siècle.