Le cas Renault

Publié le 09 avril 2009 par Bfr
La saison 2008 s'est terminée en trombe pour le team français: deux victoires et Alonso qui marque plus de points que les deux prétendants au titre mondial. 2009 se devait donc de débuter sur le même tempo. A l'aube de ce nouveau championnat Fernando Alonso se voulait confiant, déclarant qu'il avait 70 % de chance de décrocher le titre en fin de saison. Pauvre Fernando, la chute a dû être bien dure. A moins que ses déclarations hivernales n'aient été que de la poudre aux yeux pour faire plaisir au service communication de la marque au Losange et aux fans en espérant effectivement que les essais privés permettraient de gommer les imperfections de la nouvelle monoplace d'Enstone. Mais qu'est-ce qui ne va pas au juste sur cette R29? L'année dernière, le moteur n'était pas au top, la preuve en était que Toro Rosso devançait régulièrement Red Bull pourtant équipée du même chassis. Bon cela dit le chassis de la R28 n'était pas non plus sans défaut. Mais cette année le moteur n'est plus à mettre en cause. Renault a en effet été autorisée à lui redonner un peu de tonus et le résultat est bien visible  sur les RB5 dessinées par Adrian Newey. C'est donc clairement du côté des ateliers d'Enstone que le bas blaisse. Alors Flavio va prétendre que s'ils avaient le fameux diffuseur "magique" la R29 se porterait mieux et blablabla. Certes, mais est-ce que ce diffuseur en ferait une voiture à gagner? Pas si sure. Souvenez-vous en 2007 et l'affaire des mass-damper (qui remonte en réalité à 2006) Flavio n'a pas cessé de dire que si la R27 en était équipée elle marcherait mieux. On a vu le résultat. La saison 2007 a été catastrophique, mass damper ou pas. Ce qui est certains c'est que l'intégration du nouveau diffuseur impliquera de complètement repensser la monoplace et donc indirectement il pourrait améliorer considérablement les performances de la R29. Mais tout ça prendra du temps, beaucoup de temps. A moins biensur que le dit diffuseur soit déclaré illégal le 14 avril. Auquel cas Renault n'aura plus d'excuses pour expliquer ses mauvais résultats.