J'ai bien aimé cet échange entre Harry et Michael alors qu'ils s'interrogent sur qui pourrait être derrière tout ça:
«-Par le Christ! gronda le chevalier (c'était son deuxième plus gros juron). Mais qui peut faire ça?
-Je ne sais pas. Quelqu'un qui nous en veut à tous les deux. Combien d'ennemis partageons-nous?
Il s'essuya les yeux avec la manche de sa chemise, le regard soudain étincelant.
-Je ne sais pas trop, répondit-il. Toutes les créatures de la région sont mes ennemies.
-Pareil pour moi, murmurai-je.»
C'est représentatif de l'ambiance Dresden. On passe un chouette moment en sa compagnie. Mais. Il y a beaucoup de longueur dans ce tome, à mon avis. (Je suis en train de m'essouffler, sans doute, il est temps de prendre une pause. Harry, ne le prend pas personnel, je ne veux pas te quitter!) L'histoire est prenante, pleine de rebondissements et de situations désespérées où notre magicien préféré (avec sa part obscure) s'en sort in extremis. Sauf que. Trop c'est comme pas assez. (Et puis, à vous je peux bien le dire, je n'aime pas trop les histoires avec des spectres, ça me fout les jetons.) Pas aussi emballée, donc. Pas de coeur palpitant cette fois. 3.75/5