Magazine Société

Harkis, communiqué de Jeune Pied-Noir Information...

Publié le 08 avril 2009 par Harki45

JEUNE PIED-NOIR INFORMATION

BP 4 - 91570 BIEVRES

Voir pour plus de détails les informations sur le site JPN :

 http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst

Lundi 6 mars 2009

NOUVELLE DEGRADATION DE LA RELATION ENTRE L'ETAT ET LES RAPATRIES

En panne depuis sa création, le troisième Haut Conseil des Rapatriés, l'instance de dialogue indispensable entre Etat et les Rapatriés, doit vite être renouvelé et relancé.

Depuis la rencontre ratée du Président de la République le 5 décembre 2007 à l'Elysée avec les représentants de la communauté des Français rapatriés, puis l'incroyable avis émis par le CES le 19 décembre 2007, les propos de MM. Marleix et Bockel, l'affaire des Stèles de Marignane et de Béziers, et tout récemment la volonté du gouvernement d'imposer le 19 mars 1962 et de supprimer l'ANIFOM, les rapports entre l'Etat et les Français rapatriés ne cessent de se dégrader. En 22 mois de gouvernement aucun des nombreux engagements faits par le candidat Nicolas SARKOZY à leur égard n'a été tenu

Pourtant, les messages adressés au gouvernement par les responsables rapatriés les plus actifs ont été nombreux. Les lettres et messages parvenus au Président de la République, à son Premier ministre et au Président de la MIR, M. Renaud BACHY restant sans réponse, le 24 octobre 2008 (voir le rappel du communiqué ci-dessous) Boussad AZNI, vice-président du HCR appelait à la démission de Renaud BACHY. Il a été immédiatement soutenu par 22 associations, dont Jeune Pied-Noir. Le 19 mars 2009, 12 membres (sur 48) du HCR ont démissionné, marquant ainsi l'échec complet du Président de la MIR qui fut, avec M. Erard CORBIN de MANGOUX, Conseiller "rapatriés" auprès du Président de la République, et M.Eric ETIENNE, Conseiller "rapatriés" auprès du Premier ministre, le sélectionneur des 48 membres du troisième HCR, dont un tiers demande sa démission, un petit tiers a démissionné et un grand tiers, dont certains sont totalement inconnus des Français rapatriés, attend silencieusement, par habitude, que les choses se passent.

Le troisième Haut Conseil des Rapatriés est donc aujourd'hui totalement en panne.

L'analyse de Jeune Pied-Noir

Cette situation est une occasion de renouveler et de relancer le HCR, qui est une instance indispensable de dialogue et de propositions entre l'Etat et les rapatriés. Cette instance, créée en 2003 par Jean-Pierre RAFFARIN, a parfaitement fonctionné lors de la préparation de la loi du 23 février 2005. Le premier HCR a bien rempli son rôle parce que son président, M. Alain VAUTHIER, aussi Directeur général de l'ANIFOM, a su l'animer comme il convenait et que le Président de la MIR, M. Marc DUBOURDIEU a su lui donner les moyens d'agir (cf. la rubrique HCR du site JPN).

Selon l'usage des deux premiers HCR, les membres démissionnaires vont être remplacés

Appel à la candidature des responsables "visibles"

Cette situation est une occasion de redonner une impulsion nouvelle au HCR actuel. C'est pourquoi JPN appelle les responsables "visibles" de notre communauté à poser leur candidature directement auprès du Premier ministre. Qu'est-ce qu'un responsable "visible" ? C'est un acteur de la communauté dont les actions et les propositions sont identifiables facilement de tous ses compatriotes. C'est quelqu'un dont l'activité en faveur des Français rapatriés est reconnue depuis de longues années. C'est un responsable qui appartient à une association indépendante qui a une analyse, une stratégie, un programme et des moyens pour appuyer ses actions.

Les responsables les actifs de Français rapatriés doivent siéger au Haut Conseil des Rapatriés !

Il est aisé aujourd'hui grâce à Internet d'identifier les responsables ou les personnalités les plus actives dans la défense de nos intérêts moraux et matériels. Leurs interventions dans les médias, leurs réactions publiques au discours du Chef de l'Etat du 5 décembre 2007, à l'avis du Conseil Economique et Social du 19 décembre, aux agressions de notre communauté dans les médias (FR3, Philosophie magazine, etc..), à l'affaire des Stèles de Marignane, de Béziers, aux "colloques" et "expositions" des Associations nouvelles à celles de la FNACA, à leur opposition au 19 mars 1962 et leur association aux cérémonies du 26 mars, leurs réalisations d'ouvrages, de films et d'oeuvres dans tous les domaines... apparaissent tout simplement en cliquant leur "prénom et nom" (en guillemets) dans Google. Internet met en avant les responsables et les personnalités les plus actives de notre communauté et permet aussi de découvrir les nouveaux et  nombreux autres talents de notre communauté dans tous les domaines.

CE SONT EUX QUI DOIVENT REMPLACER VITE LES 12 MEMBRES DEMISSIONNAIRES DU HAUT CONSEIL DES RAPATRIES !

C'est pourquoi, JPN invitent nos compatriotes les plus compétents et les plus déterminés à défendre les intérêts moraux et matériels de notre communauté à poser leur candidature dans les meilleurs délais directement auprès du Premier ministre, car le Président de la MIR, qui considère les 12 démissions comme "un non évènement", prépare déjà en catimini sa liste de remplacement.

JPN demande, en premier lieu, que ce soit d'abord le Président de la MIR qui soit remplacé !

Création d'un HCR "virtuel" - Etats généraux

Pour ne pas perdre les talents et compétences des membres démissionnaires du HCR, JPN va créer sur son site un HCR "virtuel" qui leur permettra de faire connaître les travaux qu'ils ont déjà réalisés et leurs propositions pour résoudre les problèmes existants. Ce HCR "virtuel", reprenant et complétant les groupes de travail du HCR actuel, sera aussi ouvert à toutes les bonnes volontés qui désirent collaborer à la résolution des problèmes que rencontrent encore nos compatriotes 47 ans après l'exile de 1962. Ces travaux serviront à la synthèse des propositions de la communauté que nous proposons de remettre officiellement au Président de la République et au gouvernement lors des Etats généraux des Français d'AFN et d'Outre-mer rapatriés.

Des critères clairs de candidature

Afin d'éviter une sélection en catimini des nouveaux membres du HCR, JPN propose une totale TRANSPARENCE des candidatures. Comme dans toute élection, le candidat doit se présenter, exposer ses activités passées au service de ses compatriotes, la stratégie, le programme et les moyens de son association pour les mener à bien. C'est ce que JPN fait depuis sa création.

JPN, 28 ans d'activités continue au service des Harkis/PN et Amis : une stratégie, un programme, des moyens

Créé en 1981, JPN a mené depuis cette date de nombreuses campagnes nationales dont les résultats peuvent être appréciés de tous : "Vérité sur le 19 mars 1962", "Hommage aux Harkis", "Vérité sur les Disparus en Algérie", "Non au traité d'Amitié Chirac-Bouteflika", loi du 23 février 2005, soutien aux actions des autres associations, pétition pour le maintien de l'ANIFOM, etc... dont les détails sont présentés sur notre site Internet : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst

Le 22 septembre 1995, JPN a été à l'initiative du message adressé au Président de la République lui demandant de "reconnaître officiellement la responsabilité du gouvernement français dans l'abandon et le massacre de 150.000 harkis, l'assassinat et la disparition de milliers de pieds-noirs et soldats français après le 19 mars 1962" qui est devenu la première des revendications de toutes les Associations de Harkis et Pieds-noirs. Et le premier engagement du candidat Nicolas SARKOZY aux Français rapatriés (cf. la presse sur notre site Internet).

Le programme de JPN a été présenté dans les courriers et dossiers remis à M. Corbin de Mangoux, Eric Etienne et Renaud Bachy ainsi qu'au CES et au HCR.  Le 7 mars 2009, une analyse complète de la situation Etat/Rapatriés, ainsi que les propositions concrètes de JPN, ont été adressées au Président de la République. Tous ces documents sont présentés sur notre site Internet.

Nos moyens, chacun a pu le constater par la parution et le succès des souscriptions pour les deux annonces d'une demi-page dans LE MONDE du 25 septembre 2008 et LE FIGARO du 17 mars 2009, c'est votre confiance et votre soutien constant depuis 28 ans. Sans vous JPN n'existerait pas, car nous ne bénéficions d'aucune subvention ! Ce qui garantit notre totale liberté.

Jeune Pied-Noir : l'union des Harkis et des Pieds-noirs

JPN est représenté depuis la création du HCR par Mme Taouès TITRAOUI, fille de Harki, Elue locale, co-auteur avec Bernard COLL, secrétaire général de JPN, du "LIVRE DES HARKIS" (JPN - 1991), un des ouvrages de référence sur l'histoire et le drame des Harkis. Pour compléter sa représentation Harkis/PN, unique en milieu rapatriés, JPN propose la candidature de son secrétaire général. Vous trouverez en pièces jointes, la lettre de motivation de B. Coll adressée au Premier ministre ainsi que son CV avec ses activités, depuis 1974, au service des Français rapatriés.

Solidarité, égalité et transparence pour tous !

JPN propose de mettre sur son site Internet les CV et propositions des autres candidats qui ne disposent pas d'un Site pour se présenter. Avec 12 nouveaux membres choisis parmi les plus actifs de notre communauté, redonnons vite son sens au Haut Conseil des Rapatriés.

GAGNONS ENSEMBLE, DANS LE RESPECT ET LA COMPLEMENTARITE DE NOTRE DIVERSITE ASSOCIATIVE

Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par Benammar Christian
posté le 29 septembre à 21:18
Signaler un abus

Pour soutien En vous en souhaitant bonne réception Bien cordialement Christian Benammar

-   Manifeste  des Rapatriés   -

En 1949, au lendemain de l'effroyable guerre 39-45, Robert Schuman (grand artisan du Traité de la CECA) disait, à propos de la construction de l'Union Européenne, qu'on ne devait la faire que pas à pas, dans le strict respect de la souveraineté des nations et sans projet d'ensemble . C'est dans cet esprit d'union et d'ouverture qu'est proposée la création en France de la Province des Rapatriés.

Au stade conceptuel, la Province des Rapatriés est une entité non territoriale, juridique, administrative et politique rassemblant les populations réfugiées en France du fait de l'indépendance et de la décolonisation des pays de l'ex-Empire français (principalement : Algérie, Maroc, Vietnam, Madagascar, Sénégal, Mali...). Porte-voix d'une minorité dépourvue d'expression politique, la Province a pour vocation de protéger et accompagner les droits citoyens des Rapatriés. Elle recouvre une population additionnelle d'environ 6 à 8 millions de citoyens français superposée aux précédentes immigrations du travail d'après-guerre. Ces rapatriés et leurs descendants restent, toutefois, profondément attachés à leurs racines, au point que la plupart vivent encore comme un traumatisme, tant la rupture des liens avec les pays d'origine que leurs difficultés d'accueil ou d'insertion. Malheureusement, les Français de souche (patos) se sont montrés peu sensibles à leur histoire pourtant dramatique, défigurée, jamais légitimée, privée comme à dessein d'une interrogation des passions et du destin (façon Autant en emporte le vent) transcendant mémoire et conscience hexagonales.

Un énorme travail d'ancrage-intégration reste donc à faire en faveur de ce petit peuple écartelé, divisé, controversé, même si, pour une partie restreinte des Rapatriés (les anciens), l'intégration ne pose pas de problème, sinon encore au plan symbolique.

Le statut organique de la Province des Rapatriés est , au stade de la création , celui d'une association nationale, adossée à l'Union des Français de l'Étranger (UFE), association puissante, monopoliste, dévolue aux expatriés.

La Province a ainsi pour objectifs constitutifs :

I - l'ancrage et l'intégration en France des populations rapatriées originaires des pays de l'ex-Empire (: PN, Harkis, Mixtes, Naturalisés, descendants, Enfants français d'immigrés) constatant que la ghettoïsation et le communautarisme sont devenus un mode calamiteux de régulation des rapports sociaux en conflit frontal avec les règles de vie fondamentales de la société française.

II - la mise en oeuvre du concept de gestion-représentation des populations concernés afin de permettre aux Rapatriés d'exercer leurs droits citoyens dans tous les domaines où les communes, les départements et les régions n'ont pas vocation ni compétence à agir, notamment : État-civil, archives, successions, biens personnels à l'étranger, populations non encore rapatriées, mariages, associations , représentation politique, cimetières, célébrations, manifestations, indemnisations, reclassements, commerce et projets industriels avec les pays d'origine, emploi-formation, sécurité, promotion arts et culture, Sécurité sociale, pensions mixtes, soins, législation extra-muros concernant les Rapatriés, jumelages, tourisme, etc....

III - la participation à un Accord global de coopération-développement convenu avec les pays de l'ex-Empire sur 4 plans : a - la couverture alimentaire et sanitaire. b - l'accroissement des ressources en eau . c - le développement des ressources énergétiques. d - la régulation des flux migratoires

A propos de l’auteur


Harki45 1604 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte