"La célébrité c' est comme manger des cacahuètes, quand on commence, on peut plus s' arreter"
Du 18 mars au 13 juillet 2009 a lieu au grand palais des champs elysées, une expo consacrée aux portraits de l' artiste le plus androgyne de son temps (bon ok, disons juste après David Bowie..), j' ai nommé Andy Warhol.
Bon... Comment dire.. Pour moi, Andy Warhol est un mythe, une idole.. Bien sur, aujourd' hui, Andy est trendy et afficher un t-shirt 'Andy Warhol is a Virgin' n' a rien d' original. Bref, certains diront que son discours n' a plus rien de révolutionnaire (à l' heure du "montre tes fesses et tu passeras sur mtv"), voir meme que c' est un "art de con" ; il n' empeche, il me semble que Andy Warhol reste par certains cotés un marginal.
" je n' ai jamais voulu être peintre ; je voulais être danseur de claquettes"
Personnellement, je ne peux pas justifier ma passion pour Warhol, car elle vient de plein de raisons plus ou moins étrange : son coté un peu masochiste (ne me demandez pas pourquoi), cette auto-dérision franche, son asexualité affirmée, son cynisme et son audace, sa fascination pour la mort... enfin bref c' est tout le personnage qui m' inspire.
Si le sujet vous interesse, j' ai écumé de nombreux livres sur Andy Warhol : la plupart sont des albums d' images...
Je vous conseille donc le livre écrit par Andy Warhol lui même ecrit sous forme de dialogue fictif Ma philosophie de A à B et vice versa, et plus recemment le hors série Le Grand Monde d' Andy Warhol du Magazine Connaissance des Arts
Concernant l' expo:
Certes, elle est longue mais c' est aussi là que réside l' interet puisque y sont présentés de nombreux portraits inédits. Pour ma part, j' ai particulièrement les portaits que Warhol a fait de sa mère, Julia, avec laquelle il a vécu à New York. Cela change un peu de l' image du warhol superficiel que certains peuvent sans faire. Warhol peint ce portrait, comme les Marylin, après sa mort, comme s' il voulait la faire revivre et j' aime beaucoup cette idée. J' apprécie aussi particulièrement la gigantesque "Dernière Cène" où se pose la question de son rapport à la religion. Finalement, Warhol ne traite pratiquement que de l' idolatrie, ces portraits sont "nettoyés" de leurs défauts, il ne reste plus qu' une apparence, un peu comme si la representation été vidée de son sens. Et si finalement c' était ça, la société, un monde dans lesquel sont édifiés des apparences et où plus personne ne s' interesse à ce qu' elles contiennent?...