Peut-être avez-vous eu l'occasion de voir l'émission "l'objet du scandale", présentée par Guillaume Durand dimanche dernier sur la chaîne TV France 2.
Cette émission a été enregistrée après avoir remplacé un invité, Christian Laborde, à l'occasion de la sortie de son livre intitulé "Corrida, basta" (aux édition
Robert Laffont). En effet, les pro-corridas ne voulaient pas débattre avec cet invité sur le plateau !
On préfère écouter les pro-corridas évidemment. En tout cas, cette émission je ne l'ai pas vraiment appréciée. En effet, on fait applaudir le public à chaque propos
bêtement, que ce soit de la part d'un anti-corrida ou d'un pro-corrida.
Je comprends que le journalisme a besoin d'une neutralité mais utiliser le public pour appuyer cela je trouve que c'est idiot.
Ce genre de débat télévisé ne fait avancer les choses pour personne et ne fait au contraire que renforcer les positions de chacun sans espoir d'entente entre les
deux opposés.
Evidemment je suis totalement contre la corrida. Ce n'est pas un Art mais une barbarie qui n'a d'autre but que de remplir la poche de certains pro-corridas. Ce
genre de personne est si basse dans l'évolution humaine qu'on ne peut discuter avec elle de manière constructive.
Je le répète à nouveau : l'homme n'a pas à tuer les animaux, et encore moins par simple plaisir ! Les arguments des pro-corridas ne sont en aucun cas
justifiables.
Ne croyez-vous pas que l'homme a autre chose à faire que de continuer à tuer et à justifier ses actes barbares par des arguments datant du moyen-âge ?
Nous sommes au 21ième siècle, et malheureusement la plupart des hommes sont encore à vivre avec la mentalité du néolithique (les pro-corridas en font
malheureusement parti, tout comme les chasseurs d'ailleurs).
Ces personnes ne veulent pas évoluer et nous ne pouvons le faire à leur place. Cependant, nous pouvons interdire une bonne fois pour toute la corrida, c'est juste
une question de bonne volonté de certains politiques verreux et grassouillets.
En attendant, continuons à informer le public, tout autour de nous. Plus la corrida sera impopulaire (et elle l'est de plus en plus), plus son existence future sera
brève, et sans regrets.