Moi, Valérie, une Bleuet
J’ai toujours eu de la facilité à écrire sur moi pour me présenter, contrairement a plusieurs qui rechignent chaque fois qu’on leur demande de le faire. C’est que je me connais fort bien. Mais surtout, j’aime immensément écrire, et avoir du temps et une page pour le faire à ma guise est pour moi merveilleux.
Écrire, des fictions au journalisme
Ma mère m’a dit que petite fille, je demandais à ma gardienne d’écrire les histoires que je lui dictais. Je ne m’en souviens pas, toutefois; j’étais bien jeune… Je me rappelle par contre avoir souvent utilisé la dactylo de ma mère, dans la clinique médicale de mon père, pour écrire des histoires sorties de n’importe quel recoin de mon imagination, avant que des ordinateurs ne la remplacent. (Ne remplacent la dactylo, je veux dire, pas mon imagination; cette dernière est toujours bien intacte!)
En grandissant, j’ai toujours écrit, toutes sortes d’histoires, surtout, et j’écris toujours. Je passe même une grande partie de mon temps à écrire mentalement des mots qui ne seront jamais sur papier… Et c’est justement cette passion pour l’écriture qui m’a menée au journalisme. Ça et mon désir (voire besoin) d’aventure, d’action, de danger et d’impact dans la société, motivé par les si attrayants personnages que sont Spirou, Superman et surtout Tintin, tous journalistes. Enfin, bref, j’aime écrire, et aujourd’hui, j’aime à dire que l’écriture, c’est la moitié de moi, l’autre étant le théâtre, mon autre grande passion.
Une part de moi: le théâtre
J’ai eu quelques occasions de combler ma passion théâtrale, au cours de ma vie. La plus marquante jusqu’à maintenant est certes le personnage parmi les trois plus importants du spectacle qu’on m’a donné de jouer dans la première édition du La Nouvelle Fabuleuse ou les Aventures d’un Flo, spectacle à grand déploiement du Saguenay – Lac-Saint-Jean, région d’où je suis native. Mais il y a une autre expérience de théâtre que j’ai vécue et qui me tient particulièrement à cœur en ce moment: l’écriture collective d’une pièce théâtrale avec un groupe d’amis géniaux, et la production jusqu’à la présentation (il y a peu de temps) de cette pièce. Ce fut une expérience des plus amusantes de faire cela avec mes amis talentueux, en plus du plaisir que j’avais à jouer le personnage si troublant qu’était le mien…
Moi: la chrétienne
Si l’écriture est la moitié de moi-même et que le théâtre en est l’autre moitié, Dieu, lui, est toute ma vie. Ça a toujours été ainsi dans ma vie. Au primaire, déjà, Jésus était mon meilleur ami. C’est l’héritage que m’ont légué mes parents en m’élevant, mais je me suis bien vite approprié cette foi qui était leur. En grandissant, je me suis aperçu que je ferais toujours face à beaucoup de préjugés à cause de la foi catholique qui est mienne, mais il a toujours été hors de question que je renie qui je suis pour plaire, quel que soit mon besoin d’être acceptée.
Heureusement, en vieillissant, j’ai pris de l’assurance, et de la petite fille hyper gênée que j’étais, je suis devenue une jeune femme capable de s’affirmer. J’ai eu quelques occasions de parler de ce en quoi je croyais avec quelques camarades, cette année, et ça m’a fait du bien, parce qu’en discuter avec d’autres implique que ces autres l’acceptent. Et puis, pourquoi ne l’accepteraient-ils pas: je suis de si bonne volonté et j’accepte si aisément moi-même ce qu’ils sont!
Mes origines et mon avenir
Je suis deuxième d’une famille de sept enfants, j’ai vécu toute mon enfance dans le très joli village de Saint-Prime. Mes frères et sœurs, pour moi, sont mes meilleurs amis, et mon village, il restera toujours dans mon cœur.
Mon avenir, toutefois, je le vois à travers le monde, à faire du journalisme international, à organiser des missions humanitaires. Car à mes yeux, si mon village restera Saint-Prime et mes meilleurs amis, mes frères et sœurs, ma maison, c’est le monde, et ma famille, l’humanité.
Valérie
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