Me souviens qu'avant, quand j'avais 14-15 ans, je pouvais jouir 4-5-6 fois non stop. C'est sûr qu'au bout de la 3ème fois, je ne suis plus aussi dur et ce n'est plus aussi agréable. Il arrivait que je me masturbais comme un fou pour faire gicler le fluide. Mais quand même, je pouvais continuer.
L'autre soir, je m'étais fait un petit porno en solitaire. 5 ou 6 heures après, càd vers 3-4 heures du matin, C. a m'appelé pour un peu de divertissement sexuel. C. fait partie de ces FAPPQJB (fille au physique parfait que j'aime baiser), en d'autre terme, en plus d'un physique extraordinaire, elle ne vous prends pas tête. Donc, j'accepte car à l'époque je me croyais encore jeune. Puis arrive le moment de passer à l'action et je me rends compte que j'ai du mal à bander. Je bande mou.
AHH !!!!!!!! Bon, à 4 heures du mat', j'avais pas réagit comme ça. Je comprenais pas trop ce qu'il m'arrivait. On s'est bagarré jusqu'au petit matin car je n'arrivais pas à atteindre l'orgasme. Vers, je sais pas... 6h 15 peut-être? j'ai commencé à sentir les muscles du périnnés se réveiller, le gland gonfler, j'accelèrai le mouvement pour me forcer à éjaculer, pour ne pas débander. C. me regardait faire mon pitoyable job pour aboutir à cette éjaculation minable. Pas de jets, des gouttelettes. 5 petites gouttes, je ne les ai presque pas ressenties. Le sexe rougi par l'effort, chaud, mou et mouillé, je m'écroulai sur C. à la fin de cette prouesse.
En rentrant chez moi, je comprenais petit à petit ce qu'il m'arrivait. C'est un peu la panique car ces deux dernières années j'ai l'impression de ne pas avoir profité de la vie comme il le fallait. J'ai eu cette soudaine envie de faire l'amour à toute femmes ayant du charme et/ou à la limite une belle paire de fesses. En même temps, j'avais aussi le sentiment que je n'y parviendrais jamais, que c'était déjà la fin de ma carrière que j'avais à peine entamée.
2 jours sans sexe du tout passèrent. Puis j'ai recontacté C., les choses se sont bien déroulées cette fois-ci. malgré tout, la fin me semble déjà si proche et la mi-temps de plus en plus longue. Je me fais déjà vieux. J'ai repensé à ce que nous racontait notre putain de prof d'SVT, une grosse pute enlaidie par le vice, une maritorne oligophrène de merde, qu'à 15-16 ans c'était le meilleur âge pour forniquer. A 30 ans, c'est parce qu'on trouve une stabilité économico-sociale. J'avais alors une vingtaine d'année, sauf mes couilles qui avait pris de l'avance. Me demande si c'est les couilles qui se développent en premier quand on est au stade embryonnaire.
G., la moche, m'avait dit ironiquement qu'à force de coucher avec des FAPPQJB, plus rien de m'excitait. Ou des connasses. C'est peut-être vrai. Faire marche arrière ne me semble toutefois pas être une très bonne idée. Elle m'a aussi dit qu'il fallait plus s'intéresser aux filles intéressantes (genre elle). Et me cite des exemple d'auteurs moches. Comme si la culture intellectuelle de mon adversaire allait doper ma libido. Si c'était le cas, je crois que ç'aurait fait longtemps que je serais devenu homo, et je ne lui suis pas. Donc j'ai raison et elle a tort. C'est m'étonne un peu qu'une moche ait eu l'audace de me faire ce genre de leçon. Certes, ça change, c'est un autre point de vue. Ceci dit, ce n'est pas une raison pour oublier si vite la personne avec qui elle débat. S'opposer à mon idéologie hédoniste c'est s'opposer à celui d'Oscar Wilde. Elle, qui, que cette bande de physiquement raté, l'a soutient ?
Diantre ! Vanter sa laideur pour mettre en valeur sa culture. C'est ce qu'on appelle du flirt à la "grosse tête".
ps. je n'ai rien contre les intellos, c'est que j'en vois tellement. Je suis à 95% de mon temps avec de genre de personne. Vous me pardonnerez si je vomis dans la soupe car je finis toujours mon assiette.