C’est une première depuis plusieurs décennies. Nicolas Sarkozy et le gouvernement doivent enfin entendre la voix des millions de salariés qui exigent un changement de cap économique et social et qui attendent avec de plus en plus de colère que des décisions soient prises en faveur du pouvoir d’achat et de l’emploi.
Qu’ils soient élus,militants associatifs ou syndicaux, les socialistes seront là, parce qu’ils soutiennent ce mouvement social, et parce qu’ils y participent par leurs engagements et par leurs propositions face à la crise :
la suppression de l’injuste paquet fiscal, l’arrêt du plan de suppressions de postes dans la fonction publique (en particulier dans l’éducation et à l’hôpital) ; le versement d’une aide de 500 euros pour 13millions de personnes gagnantmoins de 1,4 fois le SMIC, la baisse de la TVA pour relancer la consommation, l’accompagnement des salariés licenciés et l’arrêt des licenciements boursiers.
Le 1er mai, c’est aussi l’occasion de rappeler les nécessités de solidarité et de régulation internationales, et notre conviction qu’il faut maintenant changer l’Europe que les ultra-libéraux comme Barroso conduisent à l’impuissance face à la crise internationale et son cortège d’injustices.
L’histoire des 1er mai s’est souvent confondue avec celle des plus grands progrès sociaux qu’ont toujours portés les socialistes dans notre pays. Nous serons à nouveau fièrement au rendez-vous.
par David Assouline,
secrétaire national