Certes, il a fait un discours de plus d’une heure, comme l’affirme Franck Louvrier, son responsable de communication, interrogé sur 20minutes.fr. Mais la scène certainement la plus hallucinante et la plus médiatique de cette inauguration, c’est celle d’un président serrant les mains des visiteurs autour de lui, puis soudain son égard de langage à l’encontre d’un homme d’un certain âge qui ne voulait tout simplement pas lui serrer la main ! (car rappelons-le, Nicolas Sarkozy est un homme pressé et qui n’attend pas… et c’est donc généralement lui qui vous offre sa main ! - Cela voudrait-il dire que c’est lui qui aurait offert sa main à Carla Bruni ?…)
Bref, l’individu répond par la négative au président : «Ah non, touche-moi pas». Sur ce, le président lui lance un : «Casse-toi, alors». L’individu enchaîne avec un : «Tu me salis». A quoi le président réplique d’un ton sec : «Casse-toi alors, pauvre con !».
Sur 20minutes.fr, Franck Louvrier ajoute : «Nicolas Sarkozy n’est pas dans une tour d’ivoire, mais sur le terrain un jour sur deux, ce qui l’expose davantage que son prédécesseur (Jacque Chirac, ndlr) qui faisait seulement un ou deux déplacements par mois.»
Voilà ce qu’on appelle le « Nouveau style de Monsieur le président ». Un style de présidence atypique, dont la recette est la suivante : une pincée de néo-monarchisme contrefait, un nuage de culte de la personnalité, un soupçon d’élitisme, une cuillère à soupe de côtoyement de célébrités, une goutte d’américanisme, soupoudré le tout avec beaucoup de voyages payés par des « amis » et surtout une louche de langage beaucoup moins diplomatique (souvenez-vous de la colère de Nicolas Sarkozy le 6 novembre 2007 face aux pêcheurs Bretons…).
Si vous souhaitez regarder la vidéo de l’incident du Salon de l’agriculture, cliquez ici… ou cliquez ici… (Le Parisien)
Si vous souhaitez regarder la vidéo de l’incident en Bretagne, cliquez ici…
+ Bonus la vidéo complémentaire de l’incident en Bretagne (dite »vue d’en-haut »), cliquez ici…
[*Sondage réalisé par téléphone du 14 au 22 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.879 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice complète disponible auprès de la Commission nationale des sondages.]
[article également publié sur les magazines 1-Monde.com,
Medium4u, Agoravox,
CentPapiers, BrooWaha Paris et Cozop]