Pour 2009, les scientifiques préconisaient un quota de 15 000 de tonnes, celui-ci a été fixé à 22 000 tonnes pour tenter de satisfaire la profession, alors que les prises réelles, motivées par les prix obtenus sur le marché japonais sont estimées à 50 000 tonnes l’an.
Pour la Commission internationale pour la conservation des thonidés et la communauté scientifique, la surexploitation du thon rouge ne fait aucun doute, alors que la pêche à lieu essentiellement en Méditerranée, lieu de reproduction de l’espèce et qu’il faut s’attendre, selon eux à un effondrement réel de l’espèce, mais dont ils ignorent l’échéance.
Cette vision pessimiste est contestée par les pêcheurs qui affirment qu’il y a beaucoup de poissons en mer, sinon ils n’en captureraient plus et qui affirment avoir l‘intention de poursuivre leur activité, après avoir armé un millier de navires de tailles variables mais de plus en plus perfectionnés.