@Geek and Poke via Enikao
Citoyens !
Le monde entier (enfin plus précisément notre monde magique de communicants z’et marketeux) est en train de scander partout que nous devons penser Facebook et Twitter. J’ai même eu droit à une leçon de statuts FB par une agence médias récemment, qui ne comprenait pas pourquoi le mot “influence” de mon métier pouvait aussi couvrir du digital. Damn!
On en parle même sur Adage:
“While overall spending on marketing may go up, traditional-media outlays are declining, and spending is growing on the creative and technology necessary to implement social campaigns on Facebook, Twitter and MySpace. Agencies have to find a way to continue to make money in this environment.”
C’est probablement vrai : Facebook et Twitter doivent être considérés dans une stratégie de com. Soit. Mais les gens qui disent que tu DOIS penser Facebook ou Twitter oublient un élément clé: la première vraie question est “pourquoi communiquer ?”. On se doit de penser 360°, stratégique, long-terme, communication globale…et pas seulement tactique. S’ils continuent à parler aux clients d’outils sans expliquer les logiques derrière, on passe à côté de 2 éléments :
- on oublie tous les chemins traditions qui pourraient être totalement pertinents en complément d’une stratégie orientée vers les médias sociaux
- on réduit notre scope d’action (comme réduire la communication digitale à des relations blogueurs, alors que déjà on n’est pas seuls de par le web social, et que ça parait extrêmement segmentant, mais passons…)
Plus dangereux, ce type d’attitude “évangéliste” et malheureusement trop doctrinal génère 2 conséquences négatives :
- c’est donc normal si les clients viennent vous/nous voir avec des briefs du type “nous voulons être présents sur Twitter”
- c’est donc normal que les clients s’interrogent si dans nos/vos recommandations social media ne se retrouvent pas les formidables-indispensables-géniaux-ze place to be-Twitter-machin-et-Facebook-chouette
(Bah quoi : j’ai l’air énervé contre les gourous digitaux ? )
Jean-Pierre Coffe dirait : “exigeons la perfection, c’est moins cher” ! (sur le long terme).