Les Cerveaux lents [CONCOURS!]

Salut les rangs de navets.

Je vous raconte pas va falloir que j’aille pisser dans un bocal, je m’en réjouis d’avance. Ce qui est, cela dit, toujours plus cool que de pisser dans un violon.

Trêve de remarques anatomiques, aujourd’hui, vous allez gagner du cadal. Et quel cadal, tenez-vous bien.

Qui ne se rappelle pas avec une pointe de nostalgie de ses vacances, enfant, sur une plage de la Baule, avec un seau, une pelle pour matraquer les crabes, un bâton pour planter les méduses, et le club Mickey qui retentit de rires enfantins dans une bruinasse qu’on occulte, parce que c’est les grandes vacances?

Et qui ne se rappelle pas du traumatisme engendré par le fiasco du cerf-volant, qui ne décolle jamais du sol, ou qui nous fait un mini triple lutz, bat faiblement de l’aile, s’emmêle dans ses propres fils, avant de s’écraser mollement aux pieds d’un bambin qui comprend à ce moment là que la vie, c’est une pute?

Nous sommes tous ce bambin là, qui saigne dans le dedans. Enfin, pas moi, rapport que moi j’avais pas de cerf-volant, je faisais de la plaisance sur le dériveur familial.

Mais je compatis, j’ai un super don d’empathie.

Bref, vous allez pouvoir soigner une blessure remontant à la période anale de votre enfance, grâce à ceci:

Le dernier cerf-volant de Tribord, qui déchire sa mère because que finie la honte du montage pour les parents, où tu te galères avec les baguettes, la toile, les fils, avant de rager et de gueuler à ton moutard “Fais chier toi, va ramasser des algues tiens, ça te fera les pieds!“

Parents, ceci est pour vous: un clic, et telle la tente Quechua qui pète sa mère, le cerf-volant il s’épanouit en corolle tel l’héliotrope au point du jour.

Gage de folles heures d’amusement à tuer quelques Aoûtiens parce que vous ne maîtrisez pas encore bien l’objet.

Pour tout vous dire, j’ai eu un peu la honte, à essayer le mien dans le parc de Bercy. Oh mais le ridicule ne tue pas, non. I’m still standing.

Bref, pour gagner du cerf-volant hi-tech, une seule règle: (non, en fait, trois):

- Faites-moi parvenir une photo de vous, dans votre plus belle tenue estivale (sous-entendu, plus c’est la honte, plus vous marquez de point).

- Ne vous floutez pas la face. Par contre, si vous voulez qu’on ne vous reconnaisse pas, précisez-le moi lors de l’envoi de votre photo, je m’en chargerai.

- Vous avez jusqu’à lundi MINUIT pour m’envoyer vos clichés délirants de beauferie.

- La semaine prochaine: annonce du grand gagnant!

Et que vogue la galère les friends, je compte sur vous j’ai le riromètre à zéro.