Les propos tenus aujourd’hui par Nicolas Sarkozy apparaissent en total décalage avec la réalité et l’intensité du mouvement social. Le chef de l’Etat tente de faire diversion en laissant penser que les universitaires seraient contre la notion d’autonomie, au moment même où ils contestent le contrôle politique de plus en plus fort. En outre, il n’apporte aucune réponse concrète aux revendications et préoccupations soulevées.
Après son discours provocateur du 22 janvier dernier, qui a suscité l’indignation
de l’ensemble de la communauté scientifique, le Président de la république ne présente même pas une séance de rattrapage.
Pour sa part, le Parti Socialiste continue à proposer ses solutions de sortie de crise, qui sont largement développées dans la lettre ouverte que Martine Aubry a adressé le mois dernier au monde
universitaire.
de Bertrand MONTHUBERT,
Secrétaire national à la Recherche et à l’Enseignement supérieur