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"Coeur ardent", le coeur de Paracha

Publié le 04 avril 2009 par Hippocampe
Traduire la langue de Coeur ardent, c'est traduire une langue à la fois cassée, d'une énergie terrible dans sa violence et constamment inventive dans son désastre. Traduire la catastrophe d'un monde figé dans la routine, la superstition, anéanti par l'ennui et l'alcool, mais d'un monde bien debout encore, même quand il penche... C'est traduire un monde où "la perte" - mot récurrent dans la pièce - est devenue une énergie de vie, l'énergie de ce "coeur" qui cherche sa dignité dans la forêt profonde d'un conte à faire peur... André Markowicz



Coeur ardent est donc une pièce d'Alexandre Ostrovski qui se donne juste maintenant et seulement
                                    jusqu' 8 avril au Théâtre de L'Ouest Parisien.
Il est donc urgent, si l'on peut,  de voir cette pièce  dont le texte - ci-dessus - de son traducteur traduit l'urgence même, soutenue  en l'ocurrence par  des interprétations étonnantes de liberté, d'énergie et d'inventivité - celles de Jan Hammenecker et de Jean-Luc Couchard, par exemple.

C'est drôle et terrible et, c'est vrai Christophe Rauck, "le coeur de Paracha est une partie du nôtre".
   (Réductions et  places gratuites aux adhérents de L'hippocampe associé)

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