En déplacement à Venelles (Bouches-du-Rhône), le président de la République, Nicolas Sarkozy, a réaffirmé son opposition à faire machine arrière dans le circuit des réformes entreprises au sein des universités françaises.
Même si le mouvement de protestation dure maintenant depuis deux mois et demi, le chef de l'Etat n'envisage pas de revenir sur l'autonomie des universités, les réformes du statut des enseignants-chercheurs et de la formation des enseignants.
Bien au contraire, aux yeux du président, ces réformes sont une chance pour que les universités françaises reprennent la place qu'elles doivent occuper au sein de la société française. Sans souhaiter que les entreprises contrôlent des facs, Nicolas Sarkozy vise simplement à développer les relations entre le privé et le public. La recherche doit s'inscrire davantage en lien avec l'entreprise
Dernier-né des projets du président, la volonté de créer, avec la Caisse des dépôts, trois ou quatre sociétés de valorisation de haut niveau qui permettront aux universités de mieux valoriser leurs découvertes. Encore une fois, le chef de l'Etat souhaite aller vite. Les statuts de ces sociétés seront déposés en été pour qu'elles puissent commencer à remplir leurs missions à la rentrée 2009.