Ca c'est juste pour frimer
Et rebelote ! Six mois après le premier Bataclan, on remet le couvert. On prend les mêmes ( sauf Pfel, c'est vrai )et on recommence, en mieux s'il vous plaît, SFR a décidé de se joindre à la partie. Ca veut dire qu'on est exposé sur leur site et qu'ils vont filmer le concert pour le retransmettre en direct, en multicaméras, sur le web. Deux gros semi remorques sont garés devant la salle à coté d'une petite camionnette surmontée d'une énorme parabole. Un camion sert d'entrepot pour leur matos, l'autre de régie vidéo. Un petit tour a l'intérieur du dernier suffit pour se prendre pour le commandant d'une frégate interstellaire , et pour se rendre compte qu'ils rigolent pas du tout, chez SFR.
C'est y pas mignon
L'artillerie lourde
Heuu, la salle d'arcade, c'est ici ?
Ca , c'est dans le camion. si,si.
Il faut faire des balances pour la salle et pour la régie. Deux balances pour le prix d'une, on est gâtés.
Hmmm, les grosses caméras.
Nous retrouvons nous compères des Foreign Beggars en première partie, qui font bien monter la sauce.
L'opérateur mobile a aussi dégoté Olivier Cachin, le monsieur hiphop français, amis des stars du rap et journaliste spécialisé. Le monsieur fait une interview d'Adam et lance le concert online.
Le truc cool au Bataclan, c'est le rideau. On peut s'installer peinards sans gâcher l'effet de surprise. Et quand le rideau s'ouvre, on est déjà en place. C'est la classe ! Ben officie comme toujours aux lumières et sort son jeu habituel : le grand jeu, celui qui tape a l'œil.
Encore pire qu'au premier Bataclan, le public est chaud. Pas juste chaud. Très très chaud. Hyper bouillant. Dès les premères notes après l'ouverture de rideau, les frissons me courent le long du dos. Ca va être gros. Ca fait longtemps qu'on l'attend, cette date. Tout le groupe est affuté, il ne faut pas se rater quand tout est enregistré. Souriez, vous êtes filmés. On se fait littéralement emporter par le public, le concert passe a toute allure. Le rappel voit le featuring des Foreign Beggars sur le medley. On termine avec Crash dans un Bataclan en folie. Nous rentrons dans les vapeurs des loges. La condensation fait dégouliner les murs. Olivier Cachin commence son interview d'après concert, pendant que le public chante la ligne de Crash the party ! Et il ne s'arrete pas. Dilemme. On ne peut pas remonter sur scène, le Bataclan doit être rendu clean et vide à une certaine heure. C'est dans le contrat. Sinon l'amende est salée. Plus les secondes passent et moins on a de choix. Le rideau se rouvre alors que les gens chantent encore. Folie pour un B4Prez des grandes occasions. Tant pis pour l'amende. Et tant pis pour le savon qu'on se fait passer à cause d'elle... bin oui, c'est pas nous qui payons ;)
Vous pensez que j'exagère, que je me fais emporter par mes sentiments, de toute façon je fais partie du groupe, c'est pas très objectif tout ça...
J'avoue , j'avoue, j'aurais les même doutes à la lecture d'un tel papier condescendant, MAIS, la preuve est la :
http://www.live-concert.sfr.fr/vod/item/vodid=130