Pour rester dans le même sujet que l‘article précédent (ndlr Twitter), voici l’initiative insolite d’un blogueur anglais qui vient de publier un ouvrage relatant ses 4100 tweets émis entre 2007 et 2009. James Bridle, c’est son nom, a donc décidé de rendre sa vie encore plus publique qu’elle ne pouvait l’être sur internet en éditant une version papier de sa cyber life.
Morceaux choisis : 10 décembre 2007. 19h33 - “Soupe carottes, patates douces et coriandre. Et un grand verre de Merlot” // 14 décembre 2007. 11h33 - “Pleure des larmes de rage” 13h44 - “J’avais raison, j’avais raison il y a deux jours, j’ai raison aujourd’hui et j’aimerais des p…. d’excuses”.
Ce projet, apparemment dépourvu de sens, se montre, tout de même, digne d’intérêt après lecture d’une interview de l’intéressé. Nous y apprenons que James Bridle dirige une petite maison d’édition spécialisée en littérature moderne et alternative. My Life in Tweets s’inscrit donc dans cette ligne éditoriale décalée mais s’apparente surtout à une initiative artistique, ce recueil n’étant pas commercialisé.
Au-delà du buzz, le but de James Bridle était de proposer une réflexion sur le paradoxe des informations publiées sur le net -à la fois permanentes et éphémères- ainsi que sur leurs dangers.
Pour information : les 4100 tweets publiés représentent en moyenne 5 à 6 messages envoyés quotidiennement pendant 2 ans.