Rétablir la vérité historique
Ségolène Royal a prononcé à Dakar un discours historique. Elle a illustré à merveille ce que peut être la grandeur de la France sur la scène internationale, une France forte de la fidélité à ses valeurs républicaines.
Ce discours a eu un énorme écho sur place.
La réaction pavlovienne de Frédéric Lefebvre est donc très malvenue. Le porte-parole de l'UMP devrait au contraire remercier Ségolène Royal d'avoir accompli un acte utile pour la France car ce discours pose les jalons d'une relation nouvelle, d'égal à égal, entre notre pays et l'Afrique.
Là où Nicolas Sarkozy avait abîmé l'image de la France en humiliant les Africains, Ségolène Royal a rétabli la vérité historique, notamment sur ce que les Africains ont fait pour la France durant la Seconde Guerre mondiale.
Le porte-parole de l'UMP devrait ainsi prendre connaissance des déclarations de certains membres du gouvernement comme Bernard Kouchner et Rama Yade qui reconnaissent eux-mêmes que le discours de Nicolas Sarkozy était « maladroit » et avait provoqué des « malentendus ».
Ségolène Royal a donc contribué à restaurer l'image de la France, ce dont tous les partis politiques devraient se réjouir.
Par Delphine Batho et Najat Vallaud-Belkacem
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 13 mai à 15:41
Que Ségolène Royal demande aussi pardon aux africains en général, pour avoir servi sous le gouvernement Mitterand, gouvernement qui n'a pas ménagé les expulsions à tour de bras de ces mêmes africains dans des conditions prches de celles qu'on voit avec l'ère Sarkozy, E. Besson et BB. Hortefeux. Qu'elle demande aussi pardon d'avoir, sous ce même gouvernement, participé à cette honteuse "coopération française" - colonialisme déguisé, et d'avoir participé à maintenir en place des "présidents" africains corrompus, meurtriers, qui n'ont eu de cesse de saigner à blanc mon continent, l'Afrique. Là, et seulement après ces excuses proférées, je pourrais l'écouter sans m'étouffer, devant une telle hypocrisie, qui ne sert que sa propre ambition personnelle, d'accéder, un jour, à la tête de l'Elysée.