Les glaces se disloquent de plus en plus rapidement, cinquante ans après la signature du traité sur l'Antarctique

Publié le 07 avril 2009 par Aurélia Denoual

Au moment où une bande de glace au bord de la péninsule Antarctique s'est rompue, on commémorait à Baltimore, en présence de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton la signature du traité sur l'Antarctique, l'un des trois accords destinés à encadrer la protection concertées des régions polaires.

La photo satellite transmise par l'Agence spatiale européenne montre qu'un pont de glace de 40 km de long, qui maintenait la plaque Wilkins s'est rompu, ce qui augure probablement un effondrement plus important lié au réchauffement climatique.

La menace qui pèse sur les régions polaires est alarmante et suppose une réelle coordination internationale au moment où elle souffre de rivalités économiques, énergétiques et stratégiques liées aux richesses pétrolières et minières découvertes ou supposées des régions polaires.