Dans le pays, rappelons que le numéro d'ISBN ne s'obtient qu'après consultation des autorités gouvernementales. Cette censure à peine dissimulée devrait cesser à l'avenir, mais elle permet pour l'heure de limiter le nombre de publications réalisées.
Même sans cet appel, le secteur du livre s'est largement privatisé depuis quelques années, rappelle l'agence Reuters, ouvrant ses portes aux investisseurs étrangers. Les nouvelles règles énoncées par l'État ne pourraient qu'accélérer cette tendance. Ainsi, Hearst Corp ou encore Pearson Plc ont déjà mis un grand pied dans le pays et pour eux, une nouvelle législation permettrait d'asseoir l'implantation.
Le seul hic est que ces règles nouvelles sont encore vagues et que personne n'a encore saisi de quoi on allait parler exactement. Il est urgent d'attendre pour voir ce qui va se passer.