La Chine va inciter, les petites maisons d'édition à développer leur activité explique un document gouvernemental diffusé aujourd'hui par la presse. Mais selon la GAPP (General Administration of Press and Publication), annonce que le pays continuera d'exercer un certain contrôle sur ce qui sera publié, par le biais du Comité de censure du parti.
Cependant, le document est on ne peut plus clair : le gouvernement incite les groupes et éditeurs à des fusions, des acquisitions pour développer un côté plus privé et libéral. « Encourager et soutenir des entreprises qui ne sont pas la propriété de l'État sous diverses formes permettra de développer des secteurs de l'édition », précise le GAPP.
Dans le pays, rappelons que le numéro d'ISBN ne s'obtient qu'après consultation des autorités gouvernementales. Cette censure à peine dissimulée devrait cesser à l'avenir, mais elle permet pour l'heure de limiter le nombre de publications réalisées.
Même sans cet appel, le secteur du livre s'est largement privatisé depuis quelques années, rappelle l'agence Reuters, ouvrant ses portes aux investisseurs étrangers. Les nouvelles règles énoncées par l'État ne pourraient qu'accélérer cette tendance. Ainsi, Hearst Corp ou encore Pearson Plc ont déjà mis un grand pied dans le pays et pour eux, une nouvelle législation permettrait d'asseoir l'implantation.
Le seul hic est que ces règles nouvelles sont encore vagues et que personne n'a encore saisi de quoi on allait parler exactement. Il est urgent d'attendre pour voir ce qui va se passer.