A peine sorti et déjà dépassé, Twitter vient de se faire voler la vedette par un nouveau service de nanobloging baptisé Flutter. Matt Isben et Zack Ryman, qui avouent s’être ouvertement inspirés de Twitter, ont crée Flutter afin de repousser les limites de la célèbre plateforme de Microbloging.
Partant du principe que la plupart des internautes n’ont pas le temps de lire ni d’écrire des tweets (messages émis sur Twitter d’une longueur maximale de 140 caractères), les fondateurs de Flutter ont donc décidé de limiter les messages à 26 caractères pour se limiter à l’essentiel.
Encore plus fort, une intégration du service sur certains téléphones portables est également possible. Cette fonctionnalité se base sur un système de géolocalisation qui permet au téléphone d’émettre des “flaps” (équivalent des tweets) sans que l’utilisateur n’ait à faire le moindre effort. Ex : “John entre au Starbucks Café”.
Voici la vidéo de ce nouveau phénomène du web [en anglais] :
Pour ceux qui en douteraient encore à ce point, il s’agit effectivement d’une blague récemment diffusée par le site SlateV.com. La multiplication des parodies sur Twitter, dont notamment le mode d’emploi animé, est une nouvelle preuve -s’il en fallait une- de la popularité de ce site ainsi que des sentiments d’amour et de désamour qui l’entourent.
Cette vidéo relance avec subtilité le débat concernant les dérives du net et d’entreprises actuelles en pointant du doigt la géolocalisation publicitaire et plus globalement l’aspect intrusif de certains services.