Voyage de février 2006
Après Pékin, une nuit de train me mène à Xi’an où je reste une journée seulement, avant une nouvelle nuit de train pour Chengdu.
Arrivée à Xi’an, mon programme est simple : retrouver dans cette ville la douceur de vivre qui m’avait tant marquée l’année précédente.
Arrivée tôt le matin, je trouve la ville couverte de neige, c’est très beau.
Fidèle à ma passion, je commence ma journée dans un parc.
J’assiste à des démonstrations de qi gong, de danse et de maniement du sabre au milieu des restes de neige, c’est de toute beauté pour les yeux… et aussi pour les oreilles. Je tombe sur une réunion d’amateurs d’oiseaux. Ici, les oiseaux sont des animaux de compagnie promenés en cage.
Je poursuis ma balade dans le quartier musulman : une toute autre Chine ! La présence des musulmans à Xi’an remonte au temps de la Route de la Soie qui était empruntée par les commerçants perses et arabes.
La plupart des gens portent une toque blanche, homme ou femme ; je vois tout un monde dans la rue : les bouchers avec leurs étalages grand ouvert (il est alors 8h du matin), les boulangers, les vendeurs et réparateurs de tout et de rien…
C’est un joyeux fourmillement, le tout agrémenté de cages à oiseaux.
Je repars ensuite pour la gare non sans croiser pépés et mémés prenant des bains de soleil (on ne cache pas les personnes âgées ici), d’autres jouant au dames chinoises…
Je sais vraiment pourquoi j’aime cette ville et pourquoi j’ai fait tant de train pour la revoir!