Avec son look bowien et ses mélodies 70's, on devrait détester ce californien filiforme. Mais voila son deuxieme album, Slow Dance pourrait bien être l'un des meilleurs disques de 2009
Fort de quelques sympathique singles et d'un severe buzz sur Myspace, Jeremy Jay est devenu le "must listen" de ce début 2009. La nouvelle recrue de Calvin Johnson, boss de l'exigent label K, a à peine 20 ans.
Après un honnête premier album, « A Place Where We Could Go », l’an dernier, Mister Jay sort « Slow Dance », sorte de disco-folk squelettique aux effluves glam et punk envapées, les branchés s'affolent, dans les diners on parle d' "une alliance. surprenante « Transformer » de Lou Reed et du minimalisme du New Order de Factory." (bâillements)
La force de Jeremy Jay est sans conteste son sens de la mélodie. Talent qu'il aurait développé -et c'est étonnant- à l'écoute de chansons françaises des années 60. Sa mère, Suisse francophone, aurait élevé le petit dans le culte de Gainsbourg et surtout Françoise Hardy. Ainsi Jeremy tient « Tous les garçons et les filles » pour être "la plus belle chanson de tous les temps" gout qui ne l'empêchera pas de choisir pour sa première reprise l'improbable « Into The Groove » de Madonna...