D'abord, outlook à miiison, de kossé? Comme si j'avais pas assez de mes 50 courriels quotidiens à job, faut que je m'en tape une autre dizaine chez nous - ben non, je téléphone plus, qu'est-ce tu veux, j'aime pas ça parler dans l'appareil...
Ce que j'aime du web : découvrir en juillet 2007 Omo-Erectus que je lis encore aujourd'hui et qui parlait dernièrement de Star Académie, tout-à-fait à point, vous allez voir, le phénomène est ahurissant. Omo, permettez-moi de vous dire que si ce n'était de vous, je ne voyagerais probablement pas à la même vitesse dans cette orbite. J'aime encore être ici devant l'écran, continuer à vous lire, vous connaître et vous aimer, compagnons virtuels que je sais réels - c'est bien pour cela que je vous aime. J'aime : m'exprimer sur ce blogue et sur les vôtres. Au début, c'était de l'expression, ce l'est encore et ce m'est facile (qu'il m'est agréable d'écrire), mais c'est plus. Ici comme ailleurs dans la blogosphère : une tribune d'échange. Aussi et je le répète : apprendre à vivre, car vos expériences m'enrichissent abondamment et j'en suis vraiment reconnaissante. 1 point pour le web!
Facebook : je crois avoir dit que l'expérience était narcissique quand je le découvris en 2007. Concours de popularité. Ouain, peut-être. Après 18 mois d'usage, je pencherais pour le côté pratique : rester en contact, retrouver du monde, étendre son cercle de contacts, dans le but de communiquer massivement et facilement, partager - états d'âme, information, contenus digitaux (photos, vidéos, musique), publicité (si si, je vous le dis, je m'en sers d'ailleurs allègrement pour créer un historique facebook au bar de mon chum - quel commerce dans le vent n'a pas aujourd'hui sa page facebook?). Une fois par mois, je me demande si j'accepte la "friend request" de quelqu'un que je ne connais pas ou que j'ai à peine croisé. Lorsque j'accepte, je reçois du feedback de ces gens qui apprennent à me connaître dans ces pages - pour autant que l'on soit authentique, je pense que cela véhicule effectivement une partie de nous. D'ailleurs, j'ai l'impression que peu d'utilisateurs de facebook sont prudes, beaucoup d'information se promène et les tireurs de ficelle le savent bien - moi, je m'en contrebalance plutôt.
Ok, now : blogue érotique. Étrange non? Moi, j'aime bien écrire là-dessus, ça décrisse les inhibitions, je me sens complètement déchaînée; est-ce correct, éthique, moral, d'utiliser l'espace public pour véhiculer des obscénités? La question se pose, je me la pose. Il paraît que je vais me le faire dire si je vais trop loin. On verra. Bon, s'agit-il de l'expression, de la communication ou d'autre chose? Une chose est sure, du côté des lecteurs, ce n'est rien d'autre que du voyeurisme : à lire le compteur de clics versus le nombre de commentaires, c'est certain que cela attire les gens mais que peu se prononcent. Et c'est ben correct, j'ai aucun problème avec ça non plus. Dans le fond, le blogue érotique est un peu comme un exercice narcissique, je crois. Je me fais énormément plaisir, ça titille mes sens et ma vie (et celle de mon chum voyez-vous) s'en trouve d'autant agrémentée. D'autre part, je me dis que je suis game, ça me fait du bien. Na na na, moi j'écris du cul, moi j'écris du cul, pis pas toi! Heu...hum, j'en parle pas à mes employeurs disons...
Bon, Twitter à c't heure. Avez-vous essayé ça? Ça là, Mesdames, Messieurs, c'est du pur remplissage de vide! On commence, on est tout seul. Ensuite, on va se chercher du monde à "suivre". Non mais : c'tu poche un peu comme principe d'aller "suivre" du monde. Pis en plus : il n'y a rien à suivre si ces gens-là ne disent rien. Donc, ils essayent de meubler le vide et dire le plus de choses possible le plus souvent possible; ça donne de pures absurdités! Faut voir! Tiens, si vous me cherchez sur Twitter, cherchez modotcom et vous témoignerez du degré de sottise dont je suis capable. Bon, une fois qu'on suit un ou deux émetteurs de statuts ne dépassant pas 140 caractères, ils peuvent à l'inverse nous rendre la pareille. On se retrouve donc avec une colonne de "following" et une colonne de "followers". Y a-t-il quelqu'un quelque part qui peut me dire à quoi ça ressemble dans la vraie vie des fleurs qui poussent dans le champ?
Tabarnak que c'est étrange la cyber-réalité. C'est quand tu sais pas à quoi ça sert au départ, pis que t'en as crissement pas besoin : ben, c'est pas normal que ça trouve une utilité - voir crée une dépendance - après 18 mois.
Ok basta! See you next time happy people. Love you always, but got to deal with this drug... it's eating my life away... mais j'aime telllllllllllllllllllement ça!
ps : je n'ai appliqué aucune rigueur journalistique au présent billet et n'ai pas effectué d'étude sociologique sur la cyber-réalité. C'est tout-à-fait subjectif et à l'opposé de l'approche académique de ma star préférée.