Lefebvre tout en excès
Le député UMP a qualifié Olivier Besancenot de "vitrine légale des casseurs". Il s'en également pris à Ségolène Royal, Martine Aubry, François Bayrou et Laurent Fabius. Un peu plus tard, Xavier bertrand et Bernard Accoyer lui avaient emboîté le pas. Dimanche 5 avril sur TF1, Nicolas Sarkozy est intervenu en direct depuis Prague. le président français a dénoncé les agissements d'une "centaine" de casseurs : il est «invraisemblable d’aller manifester pour la paix dans le monde (avec) des haches, des barres de fer, et de s’en prendre à des fonctionnaires qui ne font que leur travail».
Le leader du modem avait expliqué que "Toute violence doit être condamnée (...) mais il faut mesurer ce que cela révèle du climat social dans notre pays, d'inquiétude, de colère, souvent de sentiment d'injustice". Benoit Hamon et Martine Aubry s'étaient déclarés solidaires des propos de Ségolène Royal dans son entretien au Journal du Dimanche le 5 avril. On notera que Dominique de Villepin s'est désolidarisé des propos de l'UMP.
Incitation à la violence : carton rouge à l’opposition
par ump
La logique du bouc-émissaire
Depuis le début de la crise, Nicolas Sarkozy a ajouté trois nouveaux bouc-émissaires à sa panoplie, après le clandestin, le gréviste des transports, l'enseignant, le juge, et le chômeur-fraudeur. Trois nouveaux bouc-émissaires qu'il livre en pature à l'opinion publique comme explication facile de la crise : le patron bonifié, le banquier imprévisible et le trader inconséquent. Certains salariés ont pris le président français au pied de la lettre, en séquestrant parfois leurs cadres dirigeants
In fine, Frédéric Lefebvre, la voix de son maître, symbolise au mieux l'état de la droite au pouvoir: autiste, déstabilisée et pyromane.
Ami sarkozyste, où es-tu ?
Lire aussi:
- Un Sarkozy immobile risque l'embrasement (Sarkofrance)
- Quand Marianne se met à hurler (Hypos)