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L’eau trop accessible?

Publié le 06 avril 2009 par Cyroul

C’est un fait. Pour aller boire de l’eau, à laquelle je préfère d’ailleurs un bon soda payant, au bureau ou à la maison, je dois me bouger. Prendre un verre (ou pire, en laver un) puis difficilement (mon robinet coince un peu) me servir d’un liquide pas assez ludique pour me donner envie de l’absorber.

Oui, car nous sommes tentés de préférer la Santo Pelegrini, Levian ou la Vytelle plutôt que la simple eau du robinet, qui passe dans un réseau de tuyaux inadmissiblement vieux et convoyant un liquide pouvant même aller jusqu’à avoir un goût d’eau de javel. Quel supplice.

La caricature est parfois un bon moyen pour soulever un problème que nous oublions vite tant il nous est lointain. Boire de l’eau potable. il est triste de prendre conscience de la chance que nous avons de ne pas avoir à nous poser de questions quand nous voulons utiliser de l’eau, dont il existe quasiment toujours une ou plusieurs sources à notre proximité.

C’est en basant sur ce constat d’extrême facilité qu’a été monté en 2007 le Tap Project, consistant en une contribution d’un dollar demandée aux consommateurs d’eau du robinet des restaurants participant à l’opération, née aux États-unis.

Pour rappeler l’existence de ce projet, l’agence Sukle a marqué à la craie, de façon légèrement provocatrice, quelques bouches d’égout de la ville de Denver :

tap2

tap

Une eau que nous ne boirions pour rien au monde, pourtant, plus d’un milliard d’êtres humains n’ont pas la chance de pouvoir faire ce choix. Culpabiliser n’est clairement pas de mise, contribuer à réduire ce nombre peut en revanche être un louable engagement.

Pour en savoir plus sur le Tap Project, rendez-vous sur le site dédié.

source visuels: sukle


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