En marge du sommet de l'OTAN, le porte-parole du NPA réunissait un grand meeting européen.
La salle du foyer Lazaret au Neudorf était pleine à craquer. Près de 500 personnes dont de nombreux jeunes adultes avaient pris place dans cette salle où des bannières proclamaient « crise-guerre-Sarkozy ». Autour d'Olivier Besancenot, plusieurs partis ou courants anticapitalistes européens venus de Grèce, d'Allemagne, d'Espagne, de Suède ou du Royaume-Uni affichaient leur même hostilité aux gouvernements réunis lors du G20 à Londres puis à Strasbourg pour le sommet de l'OTAN.
Les divers orateurs se sont accordés pour dénoncer ce système capitaliste qui s'est décrédibilisé avec la crise économique et ces responsables politiques qualifiés de « bandits »« criminels de guerre », coupables d'avoir tué les services sociaux de base ou perpétué « un esclavage moderne » selon le représentant du Siriza grec, en instaurant la flexibilité du marché du travail. L'heure est au changement radical selon eux. « Une réponse antilibérale ne suffit plus, il faut une réponse anticapitaliste globale » proclame la représentante d'Izquierda anticapitalista. Les flèches les plus acerbes sont également allées à cette gauche sociale-démocrate qui a, pour cette extrême-gauche anticapitaliste, trahie ses idéaux et s'est rendue complice d'une droite honnie. C'est le cas par exemple du parti communiste italien, Refondation communiste, qui vota l'intervention en Afghanistan et entraîna une scission en son sein en décembre 2007 de la part de Sinistra Critica (Gauche critique) présente au côté du NPA.