Décidément, Barak Obama est en train de se faire beaucoup d’ennemis. Espérons pour lui qu’il ne connaîtra pas de moment de faiblesse. Time for a new driver :
Le gouvernement américain se comporte comme un investisseur qui force GM, brutalement, à revoir son business plan jusqu’à ce qu’il lui semble viable. Dans ce jeu, les dirigeants de GM semblent de petits garçons.
Il y a encore quelques mois les grands patrons américains expliquaient à qui voulaient les entendre qu’ils s’interrogeaient sur l’utilité de l’État, que, si seulement ils en avaient le temps, ils le géreraient efficacement et à faible coût. Bizarre retournement de situation.
Il paraît se reproduire cycliquement : de temps à autre, l’état doit réformer un pan de l'économie, incapable de le faire seul.
Compléments :
- Dans un sens, le gouvernement américain suit mes recommandations : GM : nationalisation ?
- À noter que les théoriciens du laisser-faire, que l’on n’entend plus beaucoup, diraient que ce que l’on voit aujourd’hui est un épisode de destruction créatrice, il faut laisser disparaître les coupables, ils seront remplacés par de nouvelles entreprises méritantes, pour le bien de tous.
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