Persuadé que les cycles administratifs traditionnels ne sont pas adaptés aux actuels temps de crise, le Chef de l'Etat préparerait de nouveaux circuits de décision pour des actions positives urgentes.
L'action du Chef de l'Etat est en chute libre dans le collège des salariés et encore davantage dans celui des chômeurs.
L'électorat populaire retourne à des ancrages plus traditionnels ; ce qui change considérablement l'étiage du 1er tour d'une présidentielle.
Le Président semble considérablement enclavé, toujours sur la défensive. Il agit maintenant sous la contrainte à l'exemple du dossier de Caterpillar, voire demain celui de Rhodia et après ... ?
En réalité, l'enjeu n'est pas tant de jouer les ambulances que de dénicher des combattants contre la crise. L'enjeu n'est pas l'emploi mais l'employabilité. L'enjeu n'est pas seulement de calmer l'hémorragie mais de trouver du sang neuf.
S'il parvient à changer cette donne, une embellie peut en résulter. Sinon, le printemps s'annonce particulièrement ingérable.
Il lui faut trouver la communication qui "change la donne" et lui permette de reprendre la main comme au "bon vieux temps de 2007".