La musique du week-end (mexicaine et latine) de Daddy, les influences de «lucha Libre» que l’on commence à voir un peu partout m’ont incitées à parler de Germs. C’est un artiste que j’aime beaucoup dont je verrai assez bien certains de ses tableaux colorés sur mes murs très très sobres !
Il n’a pas une biographie bien longue, mais en la lisant, je l’ai trouvée intéressante et touchante.
Jaime Zacarias, de son vrai nom, est le plus jeune d’une famille de trois enfants. Suite au décès prématuré de sa mère et au départ de ses deux frères, il vit seul avec son père. Ce fut une étape pénible et dure à surmonter car sa mère était sa meilleure conseillère et sa plus fervente admiratrice.
Germs est né et a été élevé dans le côté le moins favorisé de los Angeles, cotoyant un voisinage pas très reluisant : violence, abus de drogues, ignorance, scolarité abandonnée,… Il a fréquenté les plus mauvaises écoles élémentaires mais s’est accroché jusqu’au lycée pour rester le plus loin possible de la violence de certains gangs tout en essayant de garder ses amis de bonnes influences qui le soutenaient.
A l’école primaire déjà, ses enseignants avaient remarqué ses talents artistiques et au lycée, les professeurs d’art le firent participer à des concours. Certains lui accordèrent même l’accés aux arrières salles et au matériel de l’école, pour lui permettre de créer. Sa vie s’est construite ainsi, avec les bonnes et mauvaises expériences que LA lui a apporter.
Germs dit avoir une passion pour l’art, qu’il a un besoin naturel de peindre et y trouve son bonheur. Sa mère a cru en ses illustrations et aurait voulu qu’il devienne quelqu’un de bien. C’est sa plus grande motivation.
Les illustrations de Germs sont spontanées, c’est un illustrateur d’instincts qui peint suivant ses sentiments et ne peut planifier l’aboutissement de ses œuvres qui peuvent être simples ou compliquées, sur toiles, bois, volume ou mur.
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