Lagardère aime Stephenie Meyer, les livres et les ebooks

Par Actualitté
L'année 2009, tout le monde la parcourt en marchant sur des oeufs, tant pour les prévisions de croissance que les chiffres tout court. Ainsi, du côté de Lagardère et de ses métiers défensifs, dont le secteur livre fait partie, avec Hachette, on annonçait récemment une diminution du résultat opérationnel de 10 % maximum.
Mais justement, cette section des livres, notamment grâce à Stephenie Meyer, qui accumule déjà près de 30 millions d'exemplaires écoulés aux États-Unis, semble plutôt à l'aise.
Dans l'ensemble, Lagardère sait d'ailleurs réduire ses dépenses, et les magazines l'ont appris à leurs dépens : 22 titres ont été arrêtés en 2 ans, sans oublier ceux qu'on a vendus. On économise aussi sur le papier lui-même, puisque chaque année, ce sont 350.000 tonnes pour la presse et 140.000 pour les livres qui sont achetés. Grammage, taux de gâche, réduction des invendus avec une mise en place améliorée.
Dans un futur immédiat, c'est tout d'abord un modèle économique viable pour Internet qui sera mis en place, notamment avec l'économie du livre numérique. L'achat de Numilog a permis à Hachette de passer à la vitesse supérieure dans ce domaine, et l'accord Sony Reader/Fnac a mis en avant la présence de l'éditeur dans le secteur.
On annonce toujours 10.000 livres numérisés pour la fin de l'année à ce titre.