Dans le dernier numéro de MARIANNE, Alain MINC écrit un article expliquant en quoi BAYROU ferait du LE PEN light.
Première observation, l’auteur ne justifie pas en quoi BAYROU aurait endossé le costume du leader du FN.
Il faut dire qu’hormis l’énormité d’une telle comparaison, l’exercice est d’autant plus difficile que cette semaine, Hervé MORIN a parlé du président du MoDem en le qualifiant de François BESANCENOT et Jean-François COPE explique, quant à lui, qu’en fait BAYROU défendrait les mêmes valeurs que l’UMP.
Difficile de s’y retrouver.
Deuxième constat, Alain MINC, dans la première partie de son article, tente surtout de stigmatiser les soi disantes contradictions du béarnais au regard de l’héritage politique de la démocratie chrétienne et du MRP qui est le sien.
Etonnante approche de la part d’Alain MINC qui, durant plusieurs décennies s’est définie comme étant de gauche, proche du Parti Socialiste et qui aujourd’hui se montre des plus obséquieux avec une droite qui se vautre dans la ploutocratie et le néo libéralisme.
Enfin, Alain MINC ne reculant devant aucune outrance revient sur les propos de François BAYROU qui avait déclaré, durant la campagne présidentielle, que SARKOZY ne représentait pas les valeurs de la France.
MINC fait alors un amalgame malsain en affirmant que le troisième homme de la présidentielle stigmatisait alors les origines étrangères du candidat de l’UMP.
Au delà de l’argument bien sulfureux de la part d’Alain MINC, on peut se demander s’il croit une seconde ce qu’il écrit.
Durant cette même campagne, Alain MINC avait expliqué qu’il soutenait SARKOZY car il était le seul candidat à proposer la ratification des traités européens par voies parlementaire.
Il n’est donc pas étonnant que pour cet homme l’écoute du peuple soit tout de suite du populisme.
Faut-il que la majorité présidentielle soit en plein désarroi dans sa lutte contre BAYROU pour servir de telles immondices.