Par rapport au dernier message et en particulier son étrange illustration, voici un texte explicatif de Underelvis, son auteur :
"Des Chibres Et Des Lettres se devait de parler d'un des pays les plus phalliques d'Europe (quant à sa forme j'entends)...
Ma vision de la Suède : un pays scandinave peuplé de gens bien éduqués, respectueux de l'environnement, soignés et Torsten Ridell. Stockholm reste cependant pour moi fortement imbriqué avec les jeux olympiques d'été de 1912. C'est que les Jeux de 1912 qui se déroulèrent à Stockholm furent un modèle d'efficacité. "Les organisateurs suédois utilisèrent pour la première fois aux Jeux Olympiques des dispositifs électroniques de chronométrage pour les épreuves d’athlétisme et un système d’appel public. Le pentathlon moderne fut ajouté au programme tandis que furent introduites des compétitions féminines de natation et de plongeon. La Suède persista à refuser que des tournois de boxe aient lieu sur son territoire, ce qui décida, après les Jeux, le Comité International Olympique à limiter le pouvoir du pays hôte dans l'élaboration du programme olympique. " C'étaient également des olympiades remplies de records : " la course cycliste sur route s'étala sur 320km (199 miles) - la plus longue de ce type de toute l'histoire des Jeux ; en lutte gréco-romaine, la demi-finale des poids moyens entre le Russe Martin Klein et le Finlandais Alfred Asikainen dura onze heures. (...) Le héros le plus populaire des Jeux de 1912 était l’Américain Jim Thorpe. Celui-ci remporta le pentathlon et pulvérisa le record du monde dans le décathlon. Otto Herschmann, membre de l'équipe autrichienne de sabre se trouvait être en même temps président du Comité National Olympique d'Autriche. A ce titre, il reste le seul président d'un Comité National Olympique à avoir remporté, en exercice, une médaille olympique. " (as read on olympic.org)
Je n'y peux rien, c'est comme ça. Depuis que j'ai découvert l'affiche de ces jeux il y a quelques années, elle n'a cessé de m'obséder. C'est donc naturellement celle-ci que j'ai utilisée pour réaliser cette illustration. Ma démarche a été de créer à partir de cette affiche des pixels géants qui viendraient créer ma palette de couleur idéale du moment. Cette démarche appropriationniste en quelque sorte est complétée par l'apposition des mots "grume" et "îlot" en tant qu'écho à l'un des grands idéaux de l'art conceptuel historique : le langage. "Stock" peut se traduire en Français par "grume" (arbre abattu, ébranché et encore couvert d'écorce) et "holm", par "îlot". Mon propos a été ici de mettre en lumière le fossé entre le signifiant et le signifié, le Suédois étant une langue que je ne maîtrise absolument pas..."
Un dernier truc, en réponse à Sam qui ne voyait pas comment les terres suédoises avaient pu accueillir des vikings. Je n'en sais rien mais il faut peut-être quitter la ville et le charmant Nils pour trouver des cabanes où on enregistre des sons comme ça :
Mais c'est moins fun.