Le procès en appel du drame de l’effondrement de la passerelle du Queen Mary 2 en fin de construction, à l’origine de 16 morte et de nombreux blessés victimes de séquelle graves vient de s’achever à Rennes et les parties civiles attendent de l’arrêt qui sera rendu le 2 juillet une décision plus proche de la vérité que celle résultant du jugement de première instance.
Le fait de pouvoir condamner pénalement les personnes morales et non plus seulement comme civilement responsables des fautes commises par ses préposés, met souvent ces dernières à l’abri de sanctions pénales, au grand dam des parties civiles.
Alors que le tribunal correctionnel de Saint Nazaire avait prononcé la relaxe de toutes les personnes physiques impliquées dans la construction et la pose de la passerelle, le parquet n’a exempté de toute responsabilité pénale qu’un seul de ces 8 salariés.