Le treizième conte - Diane Setterfield
Plon - 576
pages.
Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres t toutes sorties de son
imagination. Aujourd'hui, âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un
voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida, mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire. Et elle ne croit
pas au récit de Vida.
Dès lors, les deux femmes vont confronter les fantôles qui hantent leur histoire pour enfin cerner leur propre vérité...
Voilà un roman qu'il est inutile de présenter puisqu'il a déjà fait le tour de la blogosphère.
J'ai eu l'impression par moment de me retrouver plongée dans un roman de Jane Austen, pour les descriptions que fait Diane Setterfield de la nature humaine, des
caractères.
"Les vies humaines ne sont pas des bouts de ficelle que l'on peut démêler d'un noeud d'autres bouts semblables pour les tendre bien droits. La famille est une toile d'araignée. Impossible
d'en toucher une partie sans faire vibrer la totalité. D'en comprendre un fragment sans avoir une idée de l'ensemble." (page 86).
Ou bien dans un roman des soeurs Brontë pour la folie et la violence qui habitent les personnage de cette histoire.
J'ai été ravie de trouver, parsemées dans l'histoire, de nombreuses allusions à des romans que j'ai énormément aimés, comme Jane Eyre, par exemple.
Et laquelle d'entre nous ne souhaiterait être soignée par une telle prescription :
"Je consultai l'ordonnance. D'une écriture vigoureuse, il avait inscrit : Sir Arthur Conan Doyle, Les Aventures de Sherlock Holmes. Prendre dix pages, deux fois par jour, jusqu'à
épuisement du stock". (page 421).
Nombreux sont les mystères qui apparaissent tout au long du récit. Le passé se mèle au présent, et petit à petit, les énigmes lèvent leur voile.
Diane Setterfield a su entretenir mon attention de lectrice tout au long du roman, jusqu'à la dernière page, et même la dernière ligne.
Un roman qu'on voudrait ne pas quitter.