L’immeuble est également présenté comme le plus sobre du monde et ses 5 000 m2 de bureaux se veulent six fois moins émetteurs de CO2 qu’un bâtiment standard. Sans surcoût de construction de surcroît mais réalisant une économie annuelle estimée de 115 000 à 150 000 € par an de sa consommation ! De quoi donner à Elithis plus de 40 ans d’avance sur l’objectif fixé par le plan climat 2004.
Pour y parvenir, ses concepteurs ont redoublé d’imagination:
- les eaux de pluie sont récupérées;
- la chaudière fonctionne aux granulés de bois;
- les isolants en matériaux recyclés comme la ouate de cellulose;
- la façade est presque entièrement vitrée pour limiter l’éclairage artificiel et doublée d’un bouclier thermique en résille d’acier pour éviter la surchauffe solaire;
- l’aération fait appel à une ventilation double flux avec échangeur de chaleur, complétée par des obturateurs automatisés qui laissent entrer l’air extérieur quand sa température est agréable;
- 560 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit produiront chaque année 82 000 kWh
Le bilan énergétique du bâtiment en lui-même s’élève à 20 kWh/m2/an…donc pour en faire un immeuble à énergie positive, la différence doit être comblée par une “gestion éco-comportementale”: Elithis compte sur le comportement de ses salariés, invités à éteindre leurs ordinateurs le soir, à préférer les escaliers pour atteindre le niveau zéro. Une charte écocomportementale, encourageant les bons réflexes a d’ores et déjà été signée par chacun des acquéreurs de surfaces dans la tour et son application sera suivie par un comité de pilotage.
Preuve, comme le dit Thierry Bièvre le président de la société Elithis, qu’une démarche éco-citoyenne est réaliste et même une source de rentabilité et de progrès !