Après ce dimanche soir cauchemardesque, ce lundi ne m'a pas vu plein d'entrain au réveil.
Difficile de se remettre au charbon.
L'esprit balance entre deux réactions : l'abaissement face au sentiment d'humiliation, l'anéantissement, la sensation d'être incapable, minable.
Mais aussi l'envie de se dépasser, la petite voix qui entre dans la tête et qui dit : vous verrez de quoi je suis capable et vous verrez bien qui avait raison.
Puis vient le moment d'entrer dans l'action, l'instant du choix des priorités, choix le plus souvent arbitraire.
Des boites qui ont toutes la même activité et dont si peu d'informations sont données sur le net.
Alors, peut-être, donner la priorité à la recherche d'un logement. Nous sommes priés de vider les lieux dans trois semaines quand même...
Et, toujours, l'anxiété qui revient, l'énervement face à l'urgence de chaque domaine.
L'esprit se fatigue, le physique aussi.
Après une cinquantaine de nouvelles de motivation, de nouvelles recherches d'associations d'aides à l'accession au logement, des réflexions pour gérer au mieux ma propre crise financière, point de non retour.
Le ras-le-bol et l'envie de tout plaquer reprennent leurs droits, l'esprit demande une déconnexion temporaire et le corps s'handicape de lui-même.
La peur foudroie, immobilise, et, en même temps culpabilise et incité à une action immédiate et parfois irréflichie.
Vents contraires difficiles à gérer.
C'est l'heure du décrochage, la suite est remise au lendemain.