Nous nous sommes rencontrés à l'entrée du Space Mountain.
J'étais avec une amie qui ne voulait pas y monter. Il était à côté, seul, faisant la queue comme n'importe qui.
Il m'a très aimablement proposé de prendre place à ses côtés.
Et ce fut le coup de foudre.
La rumeur disait donc vrai : Nicolas sarkozy est un charmeur, souriant, chaleureux, tendre, attentionné et généreux.
Il m'a invité au restaurant et m'a donné plein d'argent.
Mais un coup de vent a pris l'argent. Pas de bol...
Mon nouvel amoureux a du me laisser pour vaquer à ses occupations présidentielles.
Alors, est arrivée Ségolène Royal, très grande, de cuir vêtue, cravache à la main, s'entraînant à manier son instrument de torture.
Je me suis mis à la recherche de l'argent perdu.
Je n'en ai retrouvé qu'une petite partie, étrangement à l'opposé du sens où le vent l'avait emporté.
Puis j'ai abandonné devant la quantité de petis rongeurs rapaces traînant dans les parages.
Je suis retourné vers le restaurant, sorte d'arène en plein air, où Ségolène était encore là, et ai joué à un jeu consistant à allumer dans le bon ordre les lumières des bureaux du ministère des finances.
Malgré deux erreurs, j'ai réussi dans le temps imparti.
Ajoutez à cela un cinéma spécialisé dans le gore, mon père qui sort en cachette de ma mère et Véronique Sanson attendant l'altercation entre des manifestants et les CRS.
La nuit, les rêves sont impénétrables...
Docteur Freud, I need help !!!